Agents of SHIELD - Saison 4
Conduite par la même équipe et plus ou moins le même casting, Agents of SHIELD essaye avec cette quatrième saison de tirer son épingle du jeu en misant sur l'un des personnages actuels des comics (Quake) mais rien ne semble pouvoir arrêter le naufrage avec des audiences ne dépassant pas les 3 millions, une insuffisance pour ABC, ainsi, le futur de la série est encore incertain.
Synopsis : Plusieurs mois après les événements de la saison 3, on retrouve Phil Coulson, destitué de son poste de directeur du SHIELD, est à la poursuite de l'agent Daisy, connue du grand public sous le nom de Quake, accusée de plusieurs crimes. Porté par un nouveau directeur et de nouveau connu du public, le SHIELD peine à essayer de banaliser les Inhumains dans la population humaine, se battant politiquement contre les sénateurs, et sur le terrain contre les Watchdogs, un groupe extrémiste agissant contre les Inhumains, quitte à mettre les humains en danger. Le mystérieux crâne de feu récemment apparu est-il l'un des Inhumains faisant mauvaise pub ?
Episodes :
- The Ghost, diffusé le 20 septembre 2016, 3 400 000 téléspectateurs
- Meet The New Boss, diffusé le 27 septembre 2016, 3 000 000 téléspectateurs
- Uprising, diffusé le 11 octobre 2016, 2 700 000 téléspectateurs
- Let Me Stand Next To Your Fire, diffusé le 18 octobre 2016, 2 300 000 téléspectateurs
- Lockup, diffusé le 25 octobre 2016, 2 300 000 téléspectateurs
- The Good Samaritan, diffusé le 1er novembre 2016, 2 400 000 téléspectateurs
- Deals With Our Devils, diffusé le 29 novembre 2016, 2 400 000 téléspectateurs
- The Laws of Inferno Dynamics, diffusé le 6 décembre 2016, 2 400 000 téléspectateurs
- Broken Promises, diffusé le 10 janvier 2017, 2 700 000 téléspectateurs
- The Patriot, diffusé le 17 janvier 2017, 2 000 000 téléspectateurs
- Wake Up, diffusé le 24 janvier 2017, 2 000 000 téléspectateurs
- Hot Potato Soup, diffusé le 31 janvier 2017, 2 200 000 téléspectateurs
- BOOM, diffusé le 07 février 2017, 2 100 000 téléspectateurs
- The Man Behind The Shield, diffusé le 14 février 2017, 2 100 000 téléspectateurs
- Self Control, diffusé le 21 février 2017, 2 000 000 téléspectateurs
- What if, diffusé le 04 avril 2017, 2 200 000 téléspectateurs
- Identity and Change, diffusé le 11 avril 2017, 2 300 000 téléspectateurs
- No Regrets, diffusé le 18 avril 2017, 2 400 000 téléspectateurs
- All The Madame's Men, diffusé le 25 avril 2017, 2 200 000 téléspectateurs
- Farewell, Cruel World, diffusé le 02 mai 2017, 2 200 000 téléspectateurs
- The Return, diffusé le 9 mai 2017, 2 100 000 téléspectateurs
- World's End, diffusé le 16 mai 2017, 2 100 000 téléspectateurs
Casting principal :
Phil Coulson : Clark
Gregg
Quake/ Daisy : Chloe Bennet
Melinda May : Ming-Na
Wen
Léo Fitz : Iain De
Caestecker
Jemma Simmons :
Elizabeth Henstridge
Alphonso "Mack" Mackenzie : Henry Simmons
Holden Radcliffe : John Hannah
Directeur Mace : Jason O'Mara
Aida : Mallory Jansen
Aida : Mallory Jansen
Marion
L'avis de Marion : Alors que la série coule de plus en plus, je suis toujours là, fidèle au poste, mais je dois l'avouer un peu perplexe sur la direction prise.
L'intrigue de la première moitié de saison est un peu brouillon. Des éléments sont dispersés un peu partout au fur et à mesure des épisodes pour assurer la deuxième moitié de saison mais donne un goût assez inutile à la première moitié. Concentrée sur le Ghost Rider, mélangé à la crise politique des Watchdogs, avec un soupçon de robotique, les éléments se lient mal et cela se solde en conséquence par la mise en sourdine de l'intrigue Watchdogs, qui ne réapparait que quelques fois, histoire qu'on ne l'oublie pas. Alors certes, l'histoire avec le Ghost Rider est sympa, le personnage est assez attachant, mais on se demande vraiment ce que ça fait ici, d'autant que la deuxième moitié de saison reprend sans lui. L'histoire parait presque être une parenthèse, obligatoire toutefois pour les éléments internes au SHIELD. Quand arrive la deuxième partie de la saison, c'est l'apothéose. On comprend le pourquoi du comment de tous ces éléments mis en place qui paraissaient brouillon et bien en deçà de ce que nous avait habitué la série. Les retournements de situation de la série sont bluffants, je me suis faite balader d'épisodes en épisodes, le rythme s'intensifie et devient même haletant, insupportable d'attendre une semaine parfois deux, parfois plus. J'ai rarement été autant soufflée, intriguée, prise dans une intrigue depuis un long moment.
Cette saison était bonne sur les graphismes. La transformation du Rider notamment, la peau fondant en flammes, cela faisait toujours son petit effet de le voir se transformer. Un petit bémol, le crâne qui faisait un peu faux du fait qu'il me paraissait assez énorme. Le maquillage sur Aida est à couper le souffle, l'android est criante de vérité, l'actrice et le maquillage en fond une femme sans émotion, très crédible. Les effets spéciaux autour des pouvoirs de Daisy sont sans surprise, dans la continuité de la saison précédente. Les effets de lumière que l'on aperçoit parfois à la Docteur Strange sont aussi élégants et me font saluer enfin les efforts artistiques de ABC, il était temps.
Niveau personnage, j'ai de plus en plus de mal à supporter Daisy. Le changement vestimentaire est ridicule, son comportement exaspérant et la facilité avec laquelle on lui pardonne tout fait perdre en crédibilité la série. Le nouveau directeur est ... transparent ? Je ne saurai quoi dire sur lui. Il donne l'impression de forcer l'amitié avec ses troupes, de ne pas être honnête, mais en même temps, il ne fait rien, ne sert à rien, apparait peu. Le Rider, endossé par Robbie, est attachant, mignon avec son petit frère, une histoire qui fait qu'on le prend en pitié et le comprend. Il ne donne pas de sens à cette première moitié de saison mais au moins un certain intérêt. Aida est renversante. Toute l'intrigue autour d'elle dans la seconde partie de la saison donne de la puissance à son personnage et l'actrice fait un travail remarquable pour lui donner vie, jouant de multiples facettes entre robot aux émotions figées et humaines.
L'ensemble du cast mérite une sacré ovation pour leur performance. Au delà de Mallory Jansen dans le rôle de l'android détraqué, la performance de Ian De Caestecker et Elizabeth Henstridge m'ont soufflée. Les autres sont excellents aussi. Mais ces trois là ont été juste au dessus de tout, bouleversant, criant de vérité.
L'ensemble du cast mérite une sacré ovation pour leur performance. Au delà de Mallory Jansen dans le rôle de l'android détraqué, la performance de Ian De Caestecker et Elizabeth Henstridge m'ont soufflée. Les autres sont excellents aussi. Mais ces trois là ont été juste au dessus de tout, bouleversant, criant de vérité.
En somme une première partie de saison sympathique mais trouble pour mieux révéler une dernière partie frôlant la perfection.
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