L'Agent des Ombres
Ange et Loki
Editions Fleuve Noir, 312 pages, illustration de J. Delval
Ange et Loki est le huitième tome du cycle L'Agent des Ombres, crée par l'auteur français Michel Robert. Sorti le 10 octobre 2013, il est le dernier tome paru à ce jour mais pas pour autant le dernier de la série.
Prix: 19, 90 €
Alors que Cellendhyll allait enquêter sur la mort suspecte de ses parents, bien des années auparavant, il reçoit un appel à l'aide de son ami loki, Gheritarish. Sans hésiter une seconde, Cellendhyll part à la recherche de son ami, priant pour le retrouver vivant, prêt à affronter les Terres de Sang, ses dangers et bien plus encore pour sauver son ami de toujours.
L'avis de Marion : Un début qui semble prometteur mais au final le livre n'apparait que comme un prétexte pour rallonger la série d'un tome.
Le scénario est bien creux. Alors que des enjeux s'étaient crées dans le tome précédent, l'auteur fait croire qu'il va les poursuivre ici pour nous détromper à peine une cinquantaine de pages plus tard. Il plonge le lecteur dans une énième aventure qui, en plus, a le malheur d'être d'une terrible banalité. c'est du déjà vu et trop facile à anticiper. D'autant plus que l'on pourrait enlever ce tome de la série - bien que le suivant ne soit pas sorti - je suis sûre que l'on ne le remarquerait pas tellement il ne sert absolument à rien - peut-être à un détail près - dans l'intrigue du cycle. C'est lassant surtout après un septième tome qui était explosif et très intéressant point de vue intrigue. Je ressors très déçue de ma lecture.
Michel Robert conserve son indéniable talent pour décrire les scènes de combat mais son style d'écriture commence à me lasser et à m'exaspérer de plus en plus. Les personnages n'évoluent pas, ou que trop peu, les formulations sont répétitives et prévisibles, le scénario n'avance pas, la fin du livre ne donne pas envie de savoir la suite et il n'arrive pas à quitter sa structure toute huilée qui dure depuis huit tomes. Je commence à atteindre le point de non retour sur la série de L'Agent des Ombres.
Cellendhyll ne change pas d'un iota et c'est exaspérant, d'autant plus que j'ai le très net sentiment qu'il ne sert absolument à rien dans ce roman. Ce qui est tout de même bête quand on est le protagoniste principal. Le personnage n'avance pas ruminant le passé sans aucune place pour le futur. De plus, il devient, comme beaucoup trop de héros, le meilleur, surentrainé, doté de dons plus exceptionnels les uns que les autres. Cela irait si ce n'était pas aussi le cas de Gheritarish.
D'habitude, j'apprécie beaucoup le loki, personnage joyeux, bourrin avec son franc parlé. Mais ici il n'est que le prétexte à l'aventure et ne se départit pas de son rôle. Il y a trop peu d'humour et le personnage semble avoir perdu de sa fraicheur sans que l'on ne puisse l'expliquer.
Je n'ai pas été conquise par l'habituelle figure féminine du livre. Si elle a un rôle psychologique à jouer, Cyndaël est surtout ici pour assurer les scènes érotiques qui caractérisent l'oeuvre de Michel Robert.
En somme, je n'ai pas du tout été convaincue par ce huitième tome des aventures de Cellendhyll de Cortavar qui n'est que déception et inutilité.
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