Once Upon A Time – Saison 1
Cover de l'intégrale de la saison 1
Diffusé pour la première fois le 23 octobre 2011 aux Etats-Unis par
ABC, Once Upon A Time est la série phare de ABC qui
pulvérise tous les records aux Etats-Unis. Constituée de 22
épisodes d'environ quarante cinq minutes, la série a attiré
environ 9, 9 millions de téléspectateurs par épisode soit 4 fois
plus que Game of Thrones.
Elle fut diffusé sur les écrans français pour la première fois le
1er décembre 2012 sur M6.
Un roman a été tiré de cette première saison, Once Upon A
Time – Renaissance
qui relate cette première saison du point de vue d'Emma.
Sortie
DVD/ Blu-Ray: 6 mars 2013
Episodes :
- Il était une fois, diffusé le 23 octobre, 12 930 000 téléspectateurs
- Le sort noir, diffusé le 30 octobre, 11 740 000 téléspectateurs
- Le pont des Trolls, diffusé le 6 novembre, 11 450 000 téléspectateurs
- Le prix à payer, diffusé le 13 novembre, 11 360 000 téléspectateurs
- La petite voix de la conscience, diffusé le 20 novembre, 10 690 000 téléspectateurs
- Le berger, diffusé le 27 novembre, 9 660 000 téléspectateurs
- Le cœur du chasseur, diffusé le 11 décembre, 8 920 000 téléspectateurs
- Le Ténébreux, diffusé le 8 janvier, 10 350 000 téléspectateurs
- Hansel et Gretel, diffusé le 15 janvier, 9 830 000 téléspectateurs
- Le vol de la colombe, diffusé le 22 janvier, 9 330 000 téléspectateurs
- Le génie, diffusé le 29 janvier, 10 910 000 téléspectateurs
- La Belle et la Bête, diffusé le 12 février, 8 650 000 téléspectateurs
- Le chevalier d'or, diffusé le 19 février, 9 840 000 téléspectateurs
- Nova et Rêveur, diffusé le 4 mars, 10 670 000 téléspectateurs
- Le grand méchant loup, diffusé le 11 mars, 9 290 000 téléspectateurs
- Le Chemin des Ténèbres, diffusé le 18 mars, 8 690 000 téléspectateurs
- Le Chapelier fou, diffusé le 25 mars, 8 820 000 téléspectateurs
- Daniel, diffusé le 1 avril, 8 360 000 téléspectateurs
- Le Bon fils, diffusé le 22 avril, 9 080 000 téléspectateurs
- La promesse de Pinocchio, diffusé le 29 avril, 9 200 000 téléspectateurs
- La pomme empoisonnée, diffusé le 6 mai, 8 950 000 téléspectateurs
- Le véritable amour, diffusé le 13 mai, 9 660 000 téléspectateurs
Casting principal :
Régina/ La méchante reine : Lana
Parrilla
Mary-Margaret/ Blanche-Neige :
Ginnifer Goodwin
David/ Charmant : Josh
Dallas
Emma : Jennifer
Morrison
Henry : Jared Gilmore
Mr Gold/ Tracassin (Rumpelstiskin en VO) : Robert
Carlyle
Marion
L'avis de Marion :
Regardée sous les conseils d'une de mes meilleurs amies, Once
Upon A Time
m'a séduite par son concept original de la revisite des contes de
fées de notre enfance mais n'est néanmoins pas dépourvu de deux
gros défauts majeurs : le scénario et les effets spéciaux.
La
grande force de cette série est d'avoir repris les contes si
populaires que nous connaissons tous, en s'appuyant principalement
sur l'un des plus populaires : Blanche-Neige. Heureusement, les
scénaristes ont su très souvent se détacher des contes pour en
mélanger à d'autres moins connus (je pense notamment à Cendrillon
qui devient l'héroïne du conte sur le nain Tracassin, entre autre.)
ou tout simplement pour les réarranger d'une manière surprenante.
L'idée est bonne, elle permet de créer une attente chez le
téléspectateur qui souhaite voir ses contes favoris passer les uns
après les autres et permet aussi que celui-ci n'anticipe pas tout
par sa connaissance. Une idée riche oui mais qui a tendance à
tourner au « fourre-tout ». Je m'explique.
Le
cœur du scénario de cette saison est la malédiction jetée par la
méchante reine qui retient les personnages de conte dans la réalité,
malédiction que Emma doit briser. Un bon scénario je le conçois
mais celui devient quasi inexistant au fil des épisodes qui par
l'arrivée de toujours plus de contes et personnages mettent des
nouvelles intrigues sur la route d'Emma, intrigues qui durent
rarement plus d'un épisode. Ainsi, au bout d'une dizaine d'épisode
je trouve que la série devient de plus en plus dure à suivre parce
qu'on se lasse – ce qui explique la baisse des audiences US
ci-dessus. De même, j'ai trouvé que la fin de la saison tombait
comme un cheveu sur la soupe, c'est à dire que les scénaristes se
sont arrangés en deux ou trois mouvements pour remettre la trame
principale sur les derniers épisodes et roulez jeunesse, on conclue,
bim bam boum saison suivante ! De plus, les scénaristes ont
fait le choix surprenant, en plus d'entrecouper par des intrigues
secondaires avec de nouveau personnage, de ne pas suivre la
chronologie dans la Forêt enchantée. Une fois, le ténébreux a son
pouvoir, une fois il n'est pas encore le ténébreux, Blanche-Neige
est avec Charmant ou pas encore, etc. Tout est mélangé ce qui
complique encore plus pour dresser un fil conducteur.
Ainsi,
je persiste et signe le problème de cette série est la
discontinuité des épisodes.
Heureusement,
acteurs et costumes sont géniaux. Les acteurs sont fabuleux et
pourtant presque tous des illustres inconnus – exceptés Josh
Dallas qui a fait un petit rôle dans Thor
(mais si, le blond à rapière très D'Artagnan, c'est lui), Jennifer
Morrison qu'on a pu voir dans Dr
House
et Robert Carlyle qui a notamment fait (même si ce n'est pas très
glorieux) le méchant Durza dans l'échec cinématographique qu'est
Eragon.
Lana Parilla est celle qui sort très clairement du lot dans son rôle
de Reine maléfique. L'actrice a une vraie prestance et réussi à
paraître à la fois fragile, manipulatrice, blessée et
machiavélique avec le même personnage et ce malgré des tenues et
coiffures souvent pas faciles à porter. De même, Robert Carlyle est
juste parfait en Rumpelstiskin décalé, fou et tout aussi sadique
que la méchante Reine mais dont la subtilité réside dans la
dualité du personnage. Je suis d'ailleurs totalement fan de ses
petits rires (à écouter en VO!). Avec deux méchants pareils
comment s'en sortent les héros ? Très bien je dirais. Jennifer
Morrison est une dure à cuire très efficace qui se découvre
elle-même étonnamment sensible face à ce fils qu'elle a abandonné.
Charmant et Blanche-Neige gagnent haut la main la palme du couple le
plus niais au possible mais étonnamment, on en redemande puisqu'ils
sont aussi capables qu'ils sont bien plus que cela. Un mauvais point en revanche pour Ruby dont les scénaristes et costumiers l'ont d'abord faite provocante et femme fatale aguicheuse pour finir en femme classique et bonne amie de tout le monde une fois son épisode spéciale passé.
Enfin
j'en viens aux costumes. Les tenues de la Reine tout d'abord sont
toutes plus sublimes les unes que les autres. Riches en soieries et
autres détails, elles correspondent parfaitement à ce que
j'attendais de robes féériques en modèle maléfique. De même les
robes de chaque princesse font rêver nos âmes d'enfants tandis que
les tenues d'aventures ravissent mon âme intrépide. Aux costumes
j'allie les décors et accessoires qui sont d'une rigueur impeccable
et une partie des décors sont bien réalisés. Seulement, une autre
partie utilise beaucoup trop les images de synthèses et cela se voit
énormément. Ce qui m'amène aux effets spéciaux.
Soyons
clairs, les effets spéciaux de Once
Upon A Time
manque cruellement de moyen et pique les yeux aux téléspectateurs
de l'ère moderne que nous sommes. Le pire du pire est une scène qui
se devait d'être romantique lors de l'épisode 14 entre Nova et
Rêveur mais impossible de percevoir l'émotion j'étais beaucoup
trop focalisé par … le paysage parfaitement faux et clairement
visible. Tellement que j'ai pensé qu'il s'agissait d'une toile
tendue. Avec les moyens d'aujourd'hui, je trouve dommage qu'une
série doive subir de tels résultats graphiques.
En
somme, Once Upon A Time est une série à laquelle j'ai adhéré par
la féérie qu'elle dégage et par les multiples références
culturelles autant littéraire que de l'imaginaire qu'elle contient.
Cependant elle devra me convaincre au niveau scénario et graphique
pour la saison 2 sous peine que je ne prenne pas la peine de voir la
saison 3.
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