Night World
La flamme de la sorcière
Editions Michel Lafon, 269 pages, traduction de I. Saint-Martin
La flamme de la sorcière est le
neuvième et avant dernier tome de la saga de L. J. Smith, Night World.
Comme le tome 7 et 8, ce tome-ci garde la trame
des Puissances Sauvages qui se poursuit. Paru en 1998 sous le titre de
Witchlight, il fut publié en 2012 par Michel Lafon. Les fans doivent d'ailleurs
s'armer de patience puisque le dixième et dernier tome est toujours en cours
d'écriture.
Keller est une métamorphe
capable de se transformer en panthère noire. Un atout
indéniable pour les nombreuses missions qu'elle remplit. Accompagnée de ses
deux acolytes, Nissa la vampire et Winnie la sorcière, elle
récupère Iliana Harman, la Puissance Sauvage issue
des sorcières, le jour même où elle se fait attaquer par un dragon. Le cercle
de l'Aube doit la protéger coûte que coûte afin de l'unir au prince
des métamorphes et obtenir ainsi leur alliance contre les vampires.
Seulement la jeune fille nie obstinément être la Puissance Sauvage
et se met sans cesse en danger afin de poursuivre une vie des
plus normales. Comment Keller et son équipe parviendront-ils à la
persuader afin d'éviter tout simplement … la fin du monde ?
Prix : Michel Lafon grand
format : 14, 95 €
Marion
L'avis de Marion : J'ai été
légèrement pas déçue mais surprise – dans le mauvais sens – par ce tome mais la
faute n'en revient pas à L. J. Smith mais au résumé Michel Lafon qui, comme
pour Le Secret du vampire, en révèle beaucoup trop.
Je m'explique. Le résumé officiel met une
fois de plus l'accent sur une histoire d'amour, de fatalité et d'âmes sœurs,
seulement tous ces points là sont mineurs dans le scénario et n'interviennent
que très tardivement dans le roman (bien après la moitié). Ainsi donc, alors que le résumé Michel Lafon
met la romance au centre du roman L. J. Smith met plutôt les enjeux de la fin
du monde et les confrontations qui s'en découle. Au final le lecteur n'y perd
pas au change, personnellement je préfère cette histoire un peu plus musclée
que celle attendue par le résumé. L'avantage du scénario de La flamme de la
sorcière, comme de ces deux prédécesseurs, est d'être beaucoup plus solide
et mature – malgré les dix-sept petites années des héros – que la majorité des
autres tomes.
Une fois de plus, rien à redire sur
l'écriture de L. J. Smith qui est limpide et apporte la légèreté requise pour
ce genre de roman – qui se consomme – puisqu'il ne m'a fallu que deux heures
pour le lire. Simple, concis avec quelques effets stylistiques qui relèvent et
pimentent les scènes d'actions.
La majorité des faits sont vus du point de
Keller qui est plutôt intraitable et considère des choses comme la compassion
et l'amour comme des faiblesses, de ce fait, elle s'emporte souvent sur des
personnages comme Galen ou Iliana qu'elle trouve débiles et idéalistes pour ne
pas dire « cucul ». Conséquence directe de ce point de vue, le
lecteur peut avoir aussi une forte tendance à partager cet opinion sur Iliana,
surtout elle d'ailleurs, et Galen. Pour ma part, il est vrai que Iliana m'est
apparue très immature et tête à claque, elle peut s'avérer très agaçante.
Galen a un comportement d'humain de base
légèrement accompagné d'une tendance à l'optimisme quelque soit la situation.
Un peu faible, il s'en avère pas moins touchant comparé aux autres héros
humains des précédents, sans doute est-ce le fait d'être un métamorphe et donc
qu'il n'a pas cette méconnaissance naïve des dangers du monde.
Au final, passé le moment de surprise –
toujours ce fameux résumé – j'ai passé un moment agréable et n'ai pas eu
l'impression de perdre mon temps. Il ne me reste plus qu'à patienter pour
connaître le fin mot de cette histoire de prophétie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire