La Ballade de Pern
La Dame aux dragons
Éditions Pocket, 414 pages, illustration de W. Siudmak, traduction de S. Hilling
La Dame aux dragons est un roman issu de La Ballade de Pern
écrite par la célèbre Anne McCaffrey. Ce volume, publié en 1983
chez Ballantine aux Etats-Unis, est traditionnellement regroupé dans
le sous-cycle de L'Épidémie
avec Histoire de
Nerilka. Dragonlady fut publié en 1990 en France par Pocket qui maintient
Simone Hiling à la traduction de la saga.
L'histoire
se situe lors du sixième passage des Fils – F'lar et Lessa se
trouvent au neuvième passage – où apprentissage des ballades et
devoirs envers les Weyrs n'étaient pas en perdition. Ce livre est le
récit détaillé de La
Ballade du Vol de Moreta
qu'on peut lire dans Le Dragon-Chanteur de Pern.
Il
ne reste que huit
années avant la fin du passage
des Fils. Après ces huit années passées, les chevaliers-dragons
pourront profiter d'un repos mérité après vingt ans, et plus pour
certains, de lutte acharnée contre les Fils. Moreta,
maîtresse de Orlith,
Dame du Weyr de Fort, n'aspire qu'à cela pour enfin profiter de la
vie. Seulement la destin et la curiosité humaine en ont décidé
autrement. Alors que deux fêtes ont lieu sur Pern, les
marins de Keroon
ont ramené un félin
étrange
venant du continent méridional et l'ont exposé à la fête
d'Ista.
Ils ignoraient alors qu'ils venaient d'exposer par la même occasion
plus de trente mille personnes à une maladie
redoutable
qui progresse très vite à travers les terres. L'épidémie
est déclarée
et elles touchent tout le monde, même
les chevaliers-dragons,
les peuples de Pern pourront-ils survivre à la double
menace des Fils et de la maladie ?
Prix :
Pocket Intégrale II : 12, 80 € avec deux autres titres.
Marion
L'avis de Marion : Pour ma part, je pense qu'avec La Dame aux
Dragons, Anne McCaffrey signe son meilleur livre et de loin. En voici
les raisons.
L'histoire peut paraître simple d'approche mais elle soulève
tellement de points d'importance qu'on en oublie cet aspect. S'il est
vrai qu'aujourd'hui on a aucun problème avec la grippe, cette
maladie qui frappe Pern, dans l'âge reculé de Pern qui a perdu bon
nombre des connaissances et techniques de leurs ancêtres, celle-ci
se révèle fatale. On peut donc observer une fois de plus Pern en
pleine crise. Un point négatif toutefois, la fin du roman est très
belle et philosophique mais qu'en est-il de la fin de l'épidémie ?
On se le demande toujours.
L'écriture de Anne McCaffrey est toujours aussi bluffante. Dans un
style simple, clair mais à la fois touchant, elle a réussi à me
faire pleurer à chaudes larmes alors que ma lecture était
entrecoupée. Si cela n'est pas du talent, je ne sais pas ce que
c'est ! Sa façon d'écrire est telle qu'on comprend tout avec
une facilité déconcertante mais qu'on ne lit pas le livre d'une
traite, on le savoure et progresse lentement sans même s'en rendre
compte. Fabuleux. Mon édition de 1991 est cependant truffée de
coquille et faute d'orthographe notamment sur les prénoms, dommage,
espérons toutefois que Pocket a corrigé de nouveau ses textes pour
la réédition.
Moreta est devenue mon héroïne, Lessa fait pâle figure à côté
d'elle. C'est une femme forte qui sait où se trouve son devoir et
accepte tout en raison de celui-ci même de des décisions qui lui
brisent le cœur. Mais en même temps, elle reste terriblement
humaine, à souhaiter si désespérément la fin de l'Intervalle pour
vivre une vie qu'elle choisirait un peu plus libérée de ses
contraintes en tant que Dame du Weyr et chevalier-dragon.
Alessan est aussi un personnage intéressant. Totalement dévoué à
son fort, rongé par le deuil d'une femme morte trop tôt, un homme
courageux qui n'a rien a envié aux chevaliers-dragons. Dommage qu'en
sache pas plus sur lui à la fin du livre.
J'ai donc adoré ce roman qui est pour ma part le chef d'oeuvre de
Anne McCaffrey et aurait mérité un prix à l'image du Dragon Blanc, mon deuxième coup de cœur.
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