La Ballade de Pern
Le Dragon Chanteur/ La
Chanteuse-dragon de Pern
Editions Albin Michel, 320 pages, illustration de M.-C. Forest, traduction de P.-P. Durastanti
Le Dragon Chanteur, ou Dragon Singer, est le deuxième
tome du sous-cycle La Trilogie des Harpistes issu du cycle La Ballade
de Pern par Anne McCaffrey. Publié en 1977, il fut à l'image du
premier tome un franc succès sur le continent américain puis le fut
aussi par la suite en Europe lors de sa publication en 1989, du moins
en pour les éditions françaises. Il fut donc publié une première
fois chez Albin Michel en 1989 puis en 1993, 1996 et 2011 (pour
l'intégrale) sous le titre de La Chanteuse-dragon de Pern aux
éditions Pocket.
Menolly voit son grand rêve se réaliser : elle est dans
l'atelier de harpe en tant qu'apprentie ! Mais très vite
c'est la désillusion, un atelier de harpe est un endroit comme les
autres où les corvées s'accumulent en plus des leçons mais aussi
que la méchanceté humaine y est présente aussi. Jaloux de son
talent, de ses lézards-de-feu, de sa voix et de sa situation
privilégiée, la vie dans l'atelier n'est pas de tout repos. Mais la
jeune fille est bien décidée à s'y faire sa place pour devenir
Compagnon harpiste.
Prix: Pocket Intégral IV: 10, 50 € avec deux autres titres
Marion
L'avis de Marion :
Maintenant que je suis bien dans l'ambiance harpiste, après un
volume de transition et d'installation un peu lent, ce second volume
des aventures de Menolly me semble nettement mieux que le premier !
L'univers est beaucoup plus
réduit que dans les précédents livres de La Ballade ce qui fait
aussi beaucoup moins de noms et de liens entre les personnages à
retenir, un point appréciable. On découvre les harpistes beaucoup
plus en profondeur et c'est un ravissement. Les Maîtres, les cours,
les tâches, une routine qui s'installe mais celle-ci est concentrée
sur l'art de la musique et donne une façon différente de la voir.
On comprend aussi les différents rôles du harpiste qui n'est pas un
vulgaire saltimbanque juste bon à distraire mais qui est d'une
importance plus complexe et capitale.
Bon, il faut l'avouer en
revanche, le scénario n'a rien d'exceptionnel. Il est basique, dans
la lignée du premier volume de la Trilogie des Harpistes. Je l'ai
même trouvé prévisible ce qui est dommage car j'ai pris un réel
plaisir à lire l'oeuvre. Malheureusement, la traduction en a encore
pris un coup et ne supporte pas avec autant de brio l'histoire
qu'avec les traductions de Simone Helling, surtout que le traducteur
est encore différent du Chant du Dragon. Vraiment dommage.
Alors qu'est-ce qui fait que je
poursuis le roman ? Les personnages bien entendu !
L'avantage d'avoir lu La Grande Guerre des Fils
d'une traite, alors que j'aurais pu intercaler les
Harpistes entre La Quête du Dragon et LeDragon Blanc, comme le
veux l'ordre de parution, c'est que je sais ce que chacun des
personnages est devenu. Donc j'ai envie de poursuivre ma lecture pour
savoir comment ils sont passés de la situation actuelle à ce qu'ils
deviendront. Comment Piemur et sa voix de soprano en arriveront à
explorer le continent Méridionnal est la principale question que je
me pose. Ce que le troisième tome des Harpistes, Les Tambours de
Pern, racontera.
En somme, ce deuxième tome est
largement mieux que le premier mais n'est pas à la hauteur des
fabuleux livres sur les chevaliers-dragons.
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