La Ballade de Pern
Le Dragon blanc
Editions Pocket, 448 pages, illustration de W. Siudmak, traduction de S. Hilling
Le Dragon blanc est le
troisième tome du premier sous-cycle La Grande Guerre
des Fils,
appartenant lui-même à La Ballade de Pern.
Il a été publié en langue originale en 1978 et ne fut traduit
qu'en 1989 pour les éditions Pocket. L’œuvre fut un succès
international et reconnue par tous avec notamment l'obtention de
trois prix pour l'auteur, Anne McCaffrey : Prix
Ditmar (prix australien) et le prix
Gandalf en
1979
puis
le prix Stresa Eurocon en 1980.
Ruth,
le petit dragon blanc, est bel et bien vivant alors que tout le monde
le disait prédestiné à mourir. Il a grandi et est désormais
capable de porter son maître Jaxom,
âgé de dix-huit révolutions à présent. Cette capacité n'est pas
anodine et le pousse au rang de chevalier-dragon. Seulement, celui-ci
est aussi seigneur de par sa naissance, du moins il le deviendra
quand son tuteur Lytol
l'en estimera capable, par conséquence, il ne peut pas non plus être
pleinement chevalier-dragon. Coincé par ses deux rôles qu'il n'a
que partiellement, Jaxom
se questionne et doute. Mais la paix de Pern
est menacée, un œuf de reine de Ramoth,
reine de Lessa,
a été dérobé, serait-ce un ultime affront des Anciens,
exilé sur le continent Méridional,
qui amènera un combat dragon contre dragon ?
Prix: Pocket Intégral V: 13, 90 € avec deux autres titres
Prix: Pocket Intégral V: 13, 90 € avec deux autres titres
Marion
L'avis de Marion: J'ai été transporté par les deux premiers tomes et j'ai donc
commencé Le Dragon blanc avec le sourire et je l'ai conservé au fil
de ma lecture.
Tout
d'abord, la continuité entre les romans associé à un changement de
personnage principal entre chaque est un aspect de l'écriture d'Anne McCaffrey que j'aime énormément. F'lar et Lessa pour le premier
roman, F'nor pour le second puis Jaxom à présent qu'on avait vu
naître dans le premier tome. Le temps passe et on voit les
personnages évoluer, grandir, j'avais quitté Jaxom petit garçon
envieux, je le retrouve jeune homme soucieux de ses responsabilités.
De même, on retrouve d'autres personnages issus d'autres sous-cycles
de La
Ballade de Pern,
des insertions et entremêlés qui m'ont ravie notamment le
personnage Menolly qu'on trouve dans Le
chant du dragon,
sous-cycle des Harpistes
L'écriture
simple, fluide et élégante de Anne McCaffrey est un pur délice de
simplicité sans toutefois être d'une banalité sans nom. Son talent
fait qu'elle n'a pas besoin de scène d'action à profusion pour
capter mon attention. Dans Le Dragon blanc, les démêlés
politiques, les questions de Jaxom, les découvertes extraordinaires
des Ateliers, que de choses fluides sans grandes montées
d'adrénaline qui me suffisent amplement pour admirer l'oeuvre et
surtout exercer une fascination pour le monde qu'a su créer
l'auteur. Il y a profusion de personnages et de noms à retenir mais
cela ne me gêne pas outre mesure dans ma lecture, d'autant plus
qu'il y a un glossaire à la fin de l'oeuvre, au contraire ils
ajoutent un effet de véracité étonnant.
L'histoire
est continue, Pern se cherche et se découvre mais reste en même
temps pareille à ce qu'elle a toujours été avec ses interminables
chutes de Fils. Savant mélange de renouveau et d'antique, le roman
ne cesse d'alterner entre les deux pour mon plus grand plaisir.
En
somme, je suis toujours aussi admirative du travail de l'auteur qui
ne semble pas pouvoir me lasser … Verdict avec les dix prochains
romans que je ne manquerai pas de lire.
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