Rose Morte
La floraison
Editions de L'Homme sans nom, 488 pages, illustration de M. Villeneuve.
La floraison est un roman français, le premier d'une pentalogie de Céline Landressie. Publié le 17 juin 2012 aux Editions de l'Homme Sans Nom, La floraison explore la fantasy mêlé à l'historique qui donne tout son cachet au livre. Le deuxième tome Trois Epines est d'ores et déjà disponible. Ci-contre (cliquez dessus pour agrandir), la dédicace que m'a faite l'auteure, très sympathique, et ci-dessous celle de l'illustratrice qui est aussi auteure et donc était occupée, ainsi elle n'a donc pas pu faire un dessin plus développé comme un personnage.
France, fin du XVIe siècle. C’est dans ce pays en proie à de terribles dissensions religieuses que se réfugient les Greer, fuyant l’Angleterre élisabéthaine.
Eileen, seule héritière du comte, est une jeune femme vive et de caractère. Mais son âge avance, et son père la met au pied du mur : elle doit se marier.
Et c’est en faisant tout pour éviter cette terrible obligation à l’aide de sa fidèle amie Charlotte que Rose, de son surnom donné par son amie, fera connaissance d'Artus de Janlys.
Le séduisant et mystérieux comte la séduira, elle qui se refusait de tomber amoureuse, et l'emportera dans un univers crépusculaire dont elle ne soupçonnait pas l'existence.
Prix : 19, 90 €
Marion
L'avis de Marion : Tout d'abord je tenais à préciser que le résumé est identique à l'officiel excepté deux points : le mot héritière pour remplacer enfant et le dernier paragraphe que j'ai entièrement remanié.
Un roman sur les vampires, la chose la moins originale pour un livre de fantastique me direz vous. Que nenni ! Celui-ci est totalement inédit et le meilleur que j'ai lu depuis ... Anne Rice pour vous dire. Céline Landressie prend son temps pour installer son histoire faisant profiter son lecteur des froufrous, strass et paillettes des bals du XVIème siècle. Tout est édifié avec soin et lentement, patiemment et scrupuleusement, tous les détails sont mis en scène et planifiés avec maestria. L'auteur allie avec brio le cadre historique de la France et l'Angleterre à cette époque à la société qu'elle dépeint. Je suis juste un peu frustrée qu'il n'y ait pas eu plus d'explication sur l'organisation et les familles qu'elle a mis en place. Cependant, ce fait est une évidence puisque la série va conter cinq tomes, il faut bien en préserver pour la suite.
Le style d'écriture de Céline Landressie est sublime. Elle fait parler ses personnages dans le style pompeux du XVIème siècle mais réussit le prodige de le rendre accessible aux lecteurs du XXIème siècle qui n'est guère habitué à toutes les manières des nobles. Vocabulaire, expressions, cadres, décors, tout y parfaitement retranscrit et l'auteure réussit à dépasser mes connaissances quant au vocabulaire vestimentaire de l'époque. Mais surtout, surtout, Céline Landressie réussit le miracle absolu : faire un livre sur les vampires sans écrire une seule fois ce fameux mot. Une perfection littéraire dans le genre.
Même les personnages m'ont presque tous séduits. Charlotte est la seule qui m'aie un peu déplu. Elle est le genre de femme qui aime cancaner et parader auprès de l'homme du moment, une tendance qui n'est pas du tout mon genre et que j'exècre plus que tout. Cependant, sa fidélité en amitié et son cadre de vie auprès de son père réussit à lui valoir un peu de sympathie de ma part.
Rose, dont je préfère le véritable prénom, est têtue, intègre, curieuse mais surtout ne se laisse pas marcher sur les pieds. Bien souvent les héroïnes dans les romans d'amour sont très mièvres et insupportables : elles n'ont que le mot mariage à la bouche et ne cesse de minauder. Rose se démarque aussi par le fait que ce n'est pas d'elle dont elle doute - même si cela lui arrive parfois - mais de l'amour en lui-même. Ce qui lui complique bien la vie. Malgré cela qui la rend plus intéressante, j'ai trouvé que Rose manquait sérieusement de mémoire et parfois de jugeote dans les mystères qui l'entourent car il est bien souvent facile de faire le lien entre des bribes d'informations qu'elle entend - du moins les ai-je fait.
Il faut dire aussi que Artus de Janlys ne lui facilite pas la tâche. Séduisant mais un peu trop mystérieux, Artus est un personnage qu'il n'est pas facile de comprendre. L'auteur réussit très bien à le rendre indéchiffrable et c'est souvent qu'en la présence d'un deuxième personnage masculin important - dont je ne révèlerai pas le nom - que le comte devient plus facilement ouvert et compréhensible.
Au-delà des personnages intéressants, le roman de Céline Landressie est d'une qualité exquise par son cadre historique, le scénario brillant et emporté par la plume sublime de l'auteur.
Un roman sur les vampires, la chose la moins originale pour un livre de fantastique me direz vous. Que nenni ! Celui-ci est totalement inédit et le meilleur que j'ai lu depuis ... Anne Rice pour vous dire. Céline Landressie prend son temps pour installer son histoire faisant profiter son lecteur des froufrous, strass et paillettes des bals du XVIème siècle. Tout est édifié avec soin et lentement, patiemment et scrupuleusement, tous les détails sont mis en scène et planifiés avec maestria. L'auteur allie avec brio le cadre historique de la France et l'Angleterre à cette époque à la société qu'elle dépeint. Je suis juste un peu frustrée qu'il n'y ait pas eu plus d'explication sur l'organisation et les familles qu'elle a mis en place. Cependant, ce fait est une évidence puisque la série va conter cinq tomes, il faut bien en préserver pour la suite.
Le style d'écriture de Céline Landressie est sublime. Elle fait parler ses personnages dans le style pompeux du XVIème siècle mais réussit le prodige de le rendre accessible aux lecteurs du XXIème siècle qui n'est guère habitué à toutes les manières des nobles. Vocabulaire, expressions, cadres, décors, tout y parfaitement retranscrit et l'auteure réussit à dépasser mes connaissances quant au vocabulaire vestimentaire de l'époque. Mais surtout, surtout, Céline Landressie réussit le miracle absolu : faire un livre sur les vampires sans écrire une seule fois ce fameux mot. Une perfection littéraire dans le genre.
Même les personnages m'ont presque tous séduits. Charlotte est la seule qui m'aie un peu déplu. Elle est le genre de femme qui aime cancaner et parader auprès de l'homme du moment, une tendance qui n'est pas du tout mon genre et que j'exècre plus que tout. Cependant, sa fidélité en amitié et son cadre de vie auprès de son père réussit à lui valoir un peu de sympathie de ma part.
Rose, dont je préfère le véritable prénom, est têtue, intègre, curieuse mais surtout ne se laisse pas marcher sur les pieds. Bien souvent les héroïnes dans les romans d'amour sont très mièvres et insupportables : elles n'ont que le mot mariage à la bouche et ne cesse de minauder. Rose se démarque aussi par le fait que ce n'est pas d'elle dont elle doute - même si cela lui arrive parfois - mais de l'amour en lui-même. Ce qui lui complique bien la vie. Malgré cela qui la rend plus intéressante, j'ai trouvé que Rose manquait sérieusement de mémoire et parfois de jugeote dans les mystères qui l'entourent car il est bien souvent facile de faire le lien entre des bribes d'informations qu'elle entend - du moins les ai-je fait.
Il faut dire aussi que Artus de Janlys ne lui facilite pas la tâche. Séduisant mais un peu trop mystérieux, Artus est un personnage qu'il n'est pas facile de comprendre. L'auteur réussit très bien à le rendre indéchiffrable et c'est souvent qu'en la présence d'un deuxième personnage masculin important - dont je ne révèlerai pas le nom - que le comte devient plus facilement ouvert et compréhensible.
Au-delà des personnages intéressants, le roman de Céline Landressie est d'une qualité exquise par son cadre historique, le scénario brillant et emporté par la plume sublime de l'auteur.
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