Bilbo le Hobbit
Editions Le livre de poche, 400 pages, illustration de E. Drouhin, traduction de F. Ledoux
Bilbo le Hobbit est le premier grand succès de son écrivain
légendaire J. R. R. Tolkien . L'écriture de The Hobbit
commença par hasard, alors que Tolkien tombe sur une feuille blanche
parmi ses copies. Il continue l'histoire pour ensuite cesser de
l'écrire, il la poursuit à l'oral en la racontant à ses enfants.
Ceux-ci grandissent et bientôt l'oeuvre tombe dans l'oubli.
Heureusement l'une de ses élèves lit le manuscrit et très
enthousiasme elle le pousse à le présenter à une maison d'édition,
George Allen & Unwin. Le livre est publié en 1937 et c'est un
succès fulgurant, qui plus est international.
Il est paru pour la première fois en France aux éditions Stock et
Christian Bourgois en 1969 et a été très souvent réédité
depuis.
Bilbo le Hobbit a connu de nombreuses adaptations : au théâtre,
à la radio, en téléfilm d'animation, en jeux de société et en
jeux vidéos. Plus récemment, Peter Jackson, réalisateur des trois
films Le Seigneur des Anneaux, a adapté le livre en trois films dont
le premier, Le Hobbit: Un Voyage Inattendu, sera sur nos écrans le 12 décembre prochain.
Prix :
Hachette Jeunesse et Le livre de poche : 6€
Bilbo Baggins est un hobbit qui, comme le veut sa race, n'aime
pas l'aventure et n'aspire qu'à la tranquillité de vivre dans son
trou de hobbit ou de fumer calmement sur sa pelouse. Mais sa vie de
hobbit sera perturbé par l'arrivée de Gandalf, magicien de
son état, et l'arrivée de treize nains, non invités, dans sa
maison. Voilà qu'il l'embarque comme cambrioleur dans leur compagnie
pour vaincre le terrible dragon Smaug et récupérer la
montage de leurs ancêtres.
Marion
L'avis de Marion :
Après une première tentative de lecture infructueuse, il y a très
longtemps, j'ai décidé de me lancer à l'occasion de la sortie du
film. J'ai bien aimé mais il ne me laissera pa sun souvenir
impérissable ou de pur enthousiasme.
Tout d'abord, un mot sur
l'histoire. Bilbo le Hobbit est un conte pour enfant et cela se
ressent dans le scénario mais aussi dans la manière d'écrire. Ce
sont donc treize nains, un hobbit et un magicien qui partent à
l'aventure pour récupérer la demeure de leur ancêtre qu'un dragon
leur a volé. Une grande quête épique donc pour de petits héros
puisque Gandalf n'est pas présent pour une grande partie de
l'aventure. Comme dans beaucoup de contes, le héros est souvent
celui qui sauve de toutes les situations ses compagnons ou lui même
et Bilbo n'échappe pas à la règle. Cependant la fin marque un bel
effort d'originalité et de réalisme.
L'écriture donc est très
influencée par le fait du conte. En effet, on trouve souvent des
parenthèses qui commentent ou justifie les actions des personnages
mais contrairement à Alice au pays des merveilles, cela ne m'a pas
gêné puisque le narrateur est présent mais de façon humoristique
et toute suite défini dès le début du texte : il est clair
qu'il nous raconte l'histoire du Hobbit. D'ailleurs, loin d'être
agaçantes, les incises de l'auteur sont bien placées, pertinentes
et remplies d'humour. J'aime particulièrement l'humour de répétition
qu'il faisait sur Bilbo, qui pense à son trou de hobbit quand il lui
arrive une aventure malheureuse, ponctué du commentaire « ce
n'était pas la dernière fois », qu'on voit apparaître plus
d'une fois tout au long du livre.
Les personnages sont
intéressants. Bilbo est un hobbit, par définition donc il recherche
la paix et le calme, pourtant il se laisse convaincre de partir à
l'aventure en tant que cambrioleur. Plus d'une fois, il fera des
choses à l'encontre de sa nature profonde qui m'ont d'abord fait
penser qu'il était le héros cliché différend des siens et
totalement classique. Mais Tolkien détrompe avec art et par des
petites touches de subtilité tout au long du livre (notamment les
repas) pour finalement nous le confirmer dans les dernières pages du
roman : Bilbo Baggins est un vrai hobbit qui veut être
tranquille. J'ai été légèrement déçue par les nains, ayant vu
les trois films du Seigneur des Anneaux récemment je suis restée
sur le rude Gimli, qui n'étaient pas vraiment d'humeur … naine.
Ils partent à l'aventure à l'aveuglette très clairement : ils
ne savent pas comment traverser la forêt de Mirkwood, n'ont aucune
idée de comment vaincre le dragon, ni même de ce qui les attend
avant. Pire, ils n'ont rien de guerriers, ils sont patauds. Quand je
vois les affiches de Thorïn un peu partout dans le métro, je me
rends bien compte qu'il ne cadre pas avec l'image que renvoie les
nains et me demande sceptiquement ce que Peter Jackson va en faire.
Quant à Gandalf, il reste égal
à lui-même, magicien mystérieux mais bien loin d'être invincible,
en proie aux doutes comme tout le monde.
En somme, j'ai bien aimé le livre si ce n'est la fin qui m'a déçue, cependant je le recommande à tout fan de fantastique, il s'agit d'un classique incontournable.
N.B: Je suis sceptique quant à la scission en trois film de l'adaptation de Bilbo, mais après tout on verra.
N.B: Je suis sceptique quant à la scission en trois film de l'adaptation de Bilbo, mais après tout on verra.
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