La Ballade de Pern
Les Tambours de Pern
Editions Albin Michel, 282 pages, illustration de M.-C. Forest, traduction de E. Rondeaux
Les Tambours de Pern est le dernier volume du sous-cycle La
Trilogie des Harpistes qui se rattache à La Ballade
de Pern, la grande oeuvre de Anne McCaffrey.
Dragondrums
est paru en 1979 aux Etats-Unis et n'apparait qu'en 1989 en France,
une première fois chez Albin Michel puis en 1993, 1999 et 2011 (pour
l'intégrale) chez Pocket. Les Tambours de Pern a été récompensé en 1980 du prix Balrog.
Piemur, le soprano de l'atelier de harpe, a perdu sa voix si
belle qui faisait sa renommée. Le jeune homme espiègle et rieur est
abattu de constaté sa mue si soudaine et pense que sa vie dans
l'atelier est fini. En effet, seul le chant lui apportait joie et
plaisir et il n'est que médiocre dans toutes les autres disciplines
que propose l'atelier. Mais dans ses temps troublés après l'exil
des Anciens sur le continent Méridional, il se pourrait qu'on
ait besoin des ses talents. En effet, il faut quelqu'un de discret et
de courageux pour devenir les yeux et oreilles du maître harpiste
de Pern, une promotion qui lui attirera bien des ennuis et
l'enverra plus loin qu'il ne le pensait.
Prix: Pocket Intégral IV: 10, 50 € avec les deux autres titres des Harpistes
Marion
L'avis de Marion :
Les Tambours de Pern
est sans aucun doute le meilleur tome de la trilogie des Harpistes.
On retrouve bien entendu l'ambiance de l'atelier de Harpe, et toutes
les perfidies que peuvent se faire des camarades jaloux, mais aussi
les tensions politiques qui rendaient plus attrayants les livres
précédents du sous-cycle La Grande Guerre des Fils.
Tout d'abord, le changement de traducteur se fait moins ressentir à
quelques détails près ce qui rend la lecture plus agréable mais
c'est surtout le fait que le personnage principal soit l'espiègle
Piemur qui fait le charme du livre. J'ai pu ressentir la profonde
angoisse de Piemur à la perte de la seule chose qui le rendait
heureux et lui permettait de rester dans l'atelier de Harpe et c'est
une chose merveilleuse qu'Anne McCaffrey rends toujours avec talent.
L'histoire est à l'image de Piemur : espiègle et pleine de
surprise. Le jeune garçon se laisse guider par son instinct et par
les ragots que ces oreilles entendent ce qui le pousse à agir
parfois de manière déraisonné. Ce qui est extrêmement bien fait
c'est que je n'ai pas eu l'impression qu'on écrivait l’histoire de
Piemur mais que Piemur faisait et dirigeait son histoire, une
impression forte que je retrouve dans chacun des livres de AnneMcCaffrey mais encore plus dans ce livre.
J'ai retrouvé avec plaisir
quelques personnages de La Grande Guerre des Fils
comme N'ton, F'nor ou Sharra mais le fait de lire les Harpistes après
le sous-cycle au lieu de l'insérer comme le voudrait les dates de
sortie permet de lire avidement le livre pour comprendre comment on
en est arriver à la situation qu'on connait. La dernière partie du
roman est la meilleure et donne tout son sens à Piemur, celui-ci
bien plus que les autres, Menolly et Sebell. On a pu découvrir aussi
des détails non explorés sur les lézards-de-feu qui nous montre à
quel point il ressemble aux dragons.
En somme, si vous ne deviez lire qu'un livre des Harpistes c'est
celui-ci que je vous recommanderai pour son mélange d'humour,
d'aventure, d'espièglerie et de politique.
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