La Première Leçon du Sorcier
Edition Bragelonne - 638 pages - Illustration par Keith Parkinson |
La Première leçon du sorcier est le premier tome de la saga de L'Epée de Vérité écrite par Terry Goodkind. Il est sorti en 1994 aux Etats-Unis. En France, il a fallut attendre 2003 pour qu'il soit publié aux éditions Bragelonne. D'ailleurs, pour fêter ses 10 ans, la maison d'édition a réédité ce tome avec une nouvelle couverture.
Suite à l’étrange mort de son père, Richard Cypher tente d’en
découvrir la cause dans la forêt. Lors de ses recherches, il aperçoit une jeune
femme, traquée par quatre hommes. Tout de suite, il décide de l’aider à leur
échapper. Mais c’est sans savoir que cette rencontre va changer sa vie et
seller son destin à tout jamais. En effet, Kahlan, qui n’accepte que de lui
révéler son nom, vient des Contrées du Milieu (pays où règne toujours la magie)
et est en quête d’un Grand Sorcier pour sauver le monde de l’horrible Darken
Rahl. Il s’avère alors que celui qu’elle
cherche n’est autre que Zedd, grand ami de Richard depuis toujours. Après leur avoir
expliqué la menace qui pèse, Kahlan demande au Grand Sorcier de lui venir en
aide afin de sauver des milliers d’innocents… Cependant, tout ne va pas se
dérouler comme prévu… Richard est nommé
Sourcier et l’Epée de Vérité lui est remise. Ainsi, il devient le seul espoir
de tous afin de sauver le monde des griffes de l’affreux sorcier.
Prix: Bragelonne: 25 €
Offre Fnac découverte: 10 €
Offre Fnac découverte: 10 €
Samantha
Avis de Samantha:
Un livre qui dépasse de très loin tout ce que j’ai pu lire
auparavant. J’ai été subjuguée et emportée dans l’univers créé par Terry Goodkind. Je m’attendais à quelque chose de bien, mais mon idée était loin de la réalité.
La Première leçon du sorcier nous emmène dans un univers des
plus épique et fantastique qu’il soit. Tout, des trois différents pays aux
Garns en passant par les Mort-Sith, absolument tout nous porte vers un monde
créé de toutes pièces. Les études de l’auteur concernant la flore et la
faune précisent ses descriptions, ce qui rend le récit d’autant plus réel. Chaque
lieu, chaque créature, monstre ou personnage (magique ou non) est décrit d’une
manière extraordinaire. Il connaît la juste mesure : tout ce qu’il faut
mais pas trop. Ainsi, tout le livre reste une part de mystère, et c’est ce que
j’ai préféré ! Au fil des pages, de nouveaux mystères
apparaissent, de nouveaux indices nous sont donnés… Mais rien ne nous ai dit
avant que l’auteur ne l’ai décidé. L’exemple de Kahlan et de son titre d’Inquisitrice
est certainement le plus marquant. Tout au long de l’histoire, nous sommes à
peu près comme Richard. Même si, au contraire de lui, nous savons que Kahlan
est une Inquisitrice, le suspense reste le même : qu’est-ce qu’une
Inquisitrice ? Pourquoi sont –elles si craintes et respectées ?
Ainsi, l’auteur manie la plume avec une main de maître puisque son roman est
empreint de ce genre de mystère qui nous pousse à lire toujours et toujours
plus vite, incapable de s’arrêter.
Concernant les personnages, mon avis reste le même : le
rendu est incroyable. On s’attache à eux d’une manière impressionnante, même
aux pires d’entre eux certaines fois … Richard est talentueux, incroyablement
intelligent et droit. Malgré tout ce qu’il endure, ses idées et son amour le
guident. Il se sort des situations les plus horribles avec brio, sans que cela
ne fasse trop. Contrairement à d’autres livres, l’auteur réussit à faire sortir
ses personnages de certaines situations impossibles grâce à leur intelligence,
leur force mais sans que cette victoire ne paraisse trop facile pour eux. Jusqu’à
la fin, nous nous demandons s’ils vont s’en sortir, alors que dans d’autres
livres, leur victoire est déjà écrite d’avance…
De même, la relation qui unit Richard et Kahlan est magique.
Elle est belle mais aussi dévastatrice. Lorsqu’on apprend le vrai statut d’une
Inquisitrice, la peine nous envahit… A l’instar de Richard, tous nos espoirs
pour leur histoire s’effacent subitement. Encore une fois, Terry Goodkind manie
très bien sa plume en nous décrivant une très grande palette de sentiments qui
se confondent avec la réalité allant même jusqu’à certains passages très durs à
lire de par leur atrocité…
Comme vous avez pu le comprendre, j’ai adoré ce livre et je
ne pourrai pas attendre plus longtemps avant de lire le deuxième. Cependant, j’ai
quand même été déçue de la traduction… En effet, certaines fautes, oublis de
mots etc. se faufilent à travers quelques pages, c’est dommage. Sinon, un grand
bravo à cet auteur si talentueux qui a su donner à ce premier opus le
titre parfait ! A lire !
L'avis de Marion :
Sous l'influence de Sam, j'ai décidé de lire La
Première leçon du sorcier
et, même si je n'ai été autant charmée qu'elle, le livre m'a
beaucoup plue.
L'univers est formidablement bien
installée, Terry Goodkind a un talent épatant pour établir son
monde avec des descriptions précises à des instants très bien
choisis. Cet effet permet de comprendre dans les moindres détails
toutes ces créatures et rouages de son scénario sans pour autant
peser sur l'histoire en général qu'on prend plaisir à lire en
toute circonstance. Un grand talent d'écriture donc que je ne peux
que souligner.
Les personnages sont fabuleux,
Kahlan est torturée, rongée par sa nature mais elle arrive à aller
au-delà de tout cela pour le bien du monde. Personnage peut-être un
peu trop mélodramatique parfois, je trouve. Richard est le héros
complètement anti-héros. Il trouve que le métier de Sourcier ça
craint et ne s'en cache absolument pas. Il n'a rien demandé à
personne et n'aspire qu'à retourner chez lui malgré cela, il
s'investit dans sa mission avec toute sa foi mais aussi toute sa peur
incommensurable qui le ronge. Zedd est un malicieux vieillard
sympathique qui nous fait sourire tout du long de l'oeuvre.
Niveau scénario à proprement
parlé, j'ai trouvé Richard, malgré son caractère anti-héros que
j'ai souligné, un peu trop intouchable pendant une trop grosse
partie du roman. Heureusement, les deux cents dernières pages sont
les plus fabuleuses du livre. Le scénario est toutefois bien ficelé
dans son ensemble, si on ne regarde pas de plus près ce qui entoure
les personnages, il y a des rebondissements, des surprises, des
moments calmes en alternance avec de l'action.
Bref, même si je n'ai pas été
transporté comme Sam, La
première leçon du Sorcier,
une leçon que j'ai soigneusement retenu d'ailleurs, est un livre que
je recommande à tous lecteurs avides de magie.
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