Guerrier des lunes


L'Agent des Ombres

Guerrier des lunes



Éditions Fleuve Noir, 370 pages, illustration de Julien Delval


Guerrier des lunes est le premier tome de la deuxième saison du cycle de L'Agent des Ombres soit le sixième tome du cycle complet de Michel Robert. Il a été publié en septembre 2011 chez les éditions Fleuve Noir et n'est pas encore sortie chez Pocket à la différence des tomes précédents. 
Cette suite s'inscrit dans la continuité de la première saison et de ce fait, l’œuvre est conseillé à un public de quinze ans minimum.  

Trahi, blessé et furieux, Cellendhyll de Cortavar se replie sur lui-même tel un fauve blessé, et comme le fauve, il a besoin d'action, il veut sortir et se vider de cette violence qui l'habite. L'autorité de Ellvanthyell et Morion lui pèse de plus en plus jusqu'au point de non-retour. La correction de son de l'archimage du Chaos fut de trop, ulcéré, Cellendhyll brise le serment qui le liait à son maître Morion et devient pour la première fois libre ! Poursuivi par les forces du Chaos, l'Ange se réfugie dans la cité de l'Empereur de Lumière, ennemi du Chaos. Alors qu'il ne cherche que liberté, ses talents de guerrier hors pair attire bien l'oeil et d'autres prétendants au titre de maître ne tardent pas à se faire entendre. Déjouera-t-il les tentatives de l'Empereur alors qu'il part en mission en tant qu'accompagnateur auprès de la si séduisante Constance de Winter ?
Prix: Fleuve Noir: 20, 18 €

Marion


L'avis de Marion : Après avoir lu les cinq précédents tomes d'une traite, j'ai enchainé avec celui-ci que j'ai moins apprécié. Je trouve que l'histoire commence à tourner en rond. On retrouve une fois de plus actions, manigances, sexes et créatures insoupçonnées mais la magie opère moins bien que précédemment. J'ai en plus qu'assez qu'à chaque tome il se jure de ne plus tomber amoureux, de ne plus jamais céder à une femme et qu'en plus il finisse par avoir une nouvelle femme de sa vie. Encore. C'est lassant et usant. Certes, le livre est toujours aussi bien écrit, mais c'est le scénario qui me pose problème. L'absence de Gheritarish se fait aussi un peu trop sentir par une ambiance qui devient pesante, lugubre et sérieusement déprimante à l'image du héros. Un effet voulu je pense mais que je trouve une fois de plus trop répétitif par rapport aux cinq précédents tomes. On voit très bien les efforts de scénario faits avec le mystérieux personnage de Maurice qui garde, heureusement lui, de son charme mais tout devient vraiment trop répétitif autant côté romance que combat. J'ai trouvé la fin décevante et ai pensé illogique l'absence de Morion tout au long du livre.
En bref, un avis mitigé qui tire plus vers la déception que vers l'engouement. J'attends donc patiemment le septième tome pour rattraper un peu celui-ci.

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