L'Agent des Ombres
Sang-pitié
Éditions Pocket, 441 pages, illustration de Julien Delval
De Michel Robert, Sang-pitié est le troisième volume du
cycle de L'Agent des Ombres, commencé en 2004 et qui
compte à ce jour six tomes. Celui-ci est sorti en 2006 aux éditions
Mnémos puis a été réédité chez Pocket en 2009. De même que les
deux premiers tomes, Julien Delval a réalisé la couverture de
Sang-pitié, une des plus réussies à mon goût avec Belle
de Mort, cinquième tome de la série.
Une fois de plus, ce tome est déconseillé à un public trop jeune, de moins de quinze ans, à cause des scènes de violence et de sexes très détaillées.
Une fois de plus, ce tome est déconseillé à un public trop jeune, de moins de quinze ans, à cause des scènes de violence et de sexes très détaillées.
Morion, prince des Apparences et maître de Cellendhyll, a promu ce
dernier pour le féliciter de la réussite de chacune de ses
missions. Désormais, il est à la tête d'un escadron d'élite qu'il
devra former et composer lui-même avec l'aide de son comparse
Gheritarish. De son côté, Estrée continue son double jeu devenu
plus dangereux que jamais, l'emprise de la bleu-songe ne cessant de
croitre et son état empirant de jour en jour. Pour le plus grand
bonheur – et malheur – d'Estrée son chemin croisera celui de son
bel Adhan mais ce chemin se révèle aussi dangereux et sang-pitié.
Prix: Pocket: 8, 40 €
Mnémos: 21 €
Mnémos: 21 €
Marion
L'avis de Marion :
Ce tome fait parti de mes favoris du cycle par la présence constante
de Gheritarish, l'ambiance qui s'en dégage de ce fait, le cadre très
spécial de l'escadron qui varie le roman et bien entendu le très
complexe personnage d'Estrée qui devient plus présent que jamais.
Le rythme est toujours aussi soutenu, il n'y a pas le temps de
s'ennuyer et c'est tant mieux. Les scènes de combats sont égales à
elles-même, précise, claire, fluide, dotées d'un vocabulaire riche
et varié. Le personnage de Maurice devient un peu trop répétitif,
doublé d'incompréhensible comme à son habitude, mais ajoute un
charme mystérieux à la série. Avec autant de personnages féminins
à dispositions, érotisme et romance prennent une place un peu plus
importante – même si je n'oublie pas Devora qui tenait une grande
place « romance » dans Coeur de Loki. Ce
jeu d'alternance, avec la violence et l'humour noir qui caractérise
L'Agent des
Ombres,
est un rythme qu'on prend bien vite mais qui est peut-être trop
présent dans chacune des œuvres de l'auteur, ajoutant un aspect
quelque peu monotone. L'histoire de fond, les manigances politiques
et les quelques subtilités ne sont pas prévisible mais
malheureusement une grosse partie le demeure, à savoir, Cellendhyll
est contrarié alors il tue, Cellendhyll se fait vaincre alors il
n'en devient que plus fort et tue, quoiqu'il se dresse sur la route
du guerrier, le tout se finit dans la violence et la perfection
guerrière de Cellendhyll qui en ressort toujours vainqueur. À
croire qu'il ne sait rien faire d'autre.
Somme toute, le livre reste l'un de mes préférés du point de vue
de l'évolution des personnages et ces répétitions ne m'a pas
empêché de passer un bon moment puisque j'ai fini
le cycle d'un trait.
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