Lewis Carroll
Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dogson, est né le 27
janvier 1832 dans le Cheshire, en Angleterre, et meurt en 1898 à
l'âge de 66 ans des suites d'une bronchite. Il est issu d'une grande
famille de onze enfants, dont sept sœurs – détail qui influença
toute sa vie et œuvres – et élevé par ses parents, une mère
adorée et un père révérend.
L'enfant qu'il est s'intéresse très vite à l'écriture, sans doute
un moyen d'échapper à son bégaiement , et commence à rédiger des
magazines familiales et parodiques à
douze ans jusqu'à ses dix-sept ans. Lewis Carroll est un enfant
brillant, il remporte plusieurs prix lors de sa scolarité en
histoire, mathématiques et rédaction. En 185à, soit à dix-huit
ans, il écrit le Rectory Umbrella (« Le Parapluie du
Rectorat ») afin d'entrer au Christ Church College d'Oxford,
endroit où il est admis et qu'il ne quittera pas jusqu'à la fin de
ses jours. Homme isolé par son bégaiement, il se réfugie dans la
poésie, Solitude du
nom d'un de ses poèmes, et dans l'écriture d'un journal (Diary).
Il devient professeur de
mathématiques au Christ Church College en 1856, à vingt-quatre ans,
et publie son poème Solitude
dans la revue Comic Times.
De là, le rédacteur en chef lui demande un nom de plume. Il en
propose cinq : Dares, abrégé de Daresbury, Edgar Cuthwellis,
anagramme de Charles Lutwidge, Edgar U. C. Westhill, un autre
anagramme, Louis Carroll, deux dérivé de Lutwidge et Charles, et
enfin Lewis Carroll. C'est cette même année qu'il achète un
appareil photo et prend en photo pour la première fois les filles du
doyen d'Oxford : les filles Liddell.
Lewis Carroll consacrera beaucoup aussi à la logique et aux
mathématiques, notamment en inventant divers jeux de cartes et en
publiant des ouvrages de mathématiques.
C'est en 1862 qu'intervient un
événement majeur qui changera sa vie : il invente, lors d'une
promenade en barque avec les filles Liddell, les aventures d'Alice.
Il commence à le rédiger l'année de ses trente et un ans, en 1863
et illustre lui même un exemplaire avant de confier ce travail à un
professionnel. Il donnera son exemplaire à sa muse, la petite Alice
Liddell qui avait alors douze ans. Le premier exemplaire d'Alice au pays des merveilles sort en
1865 chez l'éditeur MacMilan, il en est mécontent et exige une
réimpression. À partir de cette année, il publiera des quelques
œuvres jusqu'en 1879, année de ses quarante-sept ans.
Il a d'ailleurs multiplié les
amitiés enfantines pendant ses années et passe un cap dans ses
photographies : il fait du nu enfantin. Il s'arrête tant bien
que mal l'année suivante, à quarante-huit ans, ses mœurs
commençant à dépasser les bornes avec les nus enfantins au regard
de la morale victorienne. Il ne se détache pas totalement de ses
« petites amies », comme il les appelle, et donne un
cours de logique dans une école pour filles après sa démission du
poste de professeur de mathématiques. Voici quelques une de ses photos:
Alice Liddell (1858)
Saint George et le Dragon 1875
Il consacrera le reste de sa vie à la logique et aux mathématiques
en écrivant que des œuvres qui leur sont consacrés et rejette le
pseudonyme de Lewis Carroll en rejetant le courrier qui est adressé
à ce nom jusqu'à sa mort en 1898 à soixante-six ans.
Bibliographie indicative:
L'auteur ayant écrit bon nombre de livres sur la logique et les mathématiques, nous les passerons sous silence et nous focaliserons sur les œuvres littéraires.
1848 : La Revue du presbytère (The Rectory Magazine)
1850-1853 : Le Parapluie du presbytère (The Rectory Umbrella)
1855-1862 : Micmac (Mischmasch)
1856-1857 : The Train (revue littéraire) - contributions
1865 : Alice au pays des merveilles
1867 : Voyage en Russie (Russian Journal) avec le docteur Lindon, publié à titre privé en 1928 puis en 1935.
1867 : Bruno's Revenge publié en 1924.
1869 : Phantasmagoria et poèmes divers, (Phantasmagoria and Other Poems).
1872 : De l'autre côté du miroir, (Through the Looking-Glass, and What Alice Found There), Jabberwocky, Le Frelon à perruque, (The Wasp in a Wig), Le nouveau clocher (The New Belfry Of Christ Church)
1873 : The Vision of the Three T's
1876 : La Chasse au Snark (The Hunting of the Snark)
1883 : Rime ou Raison ou Sans rime ni raison (Rhyme? and Reason?)
1885 : Une histoire embrouillée (A Tangled Tale')
1886 : Les Aventures d'Alice sous terre (Alice's Adventures Under Ground)
1888 : Isa visite Oxford (Isa's visit to Oxford)
1889 : Alice racontée aux petits enfants (The Nursery Alice)
1889 : Sylvie et Bruno (Sylvie and Bruno)
1893 : Sylvie and Bruno Concluded
1895 : What the Tortoise Said to Achilles
1898 : Three Sunsets and Other Poems
Marion
C'est normal que la petite Alice Liddell embrasse Lewis Carroll sur la bouche ?!
RépondreSupprimerJe suis un peu choquée...
Sinon la biographie est très bien! ^^
RépondreSupprimerMerci :)
RépondreSupprimerDe nos jours, on considèrerait Lewis Carroll comme un pédophile et n'aurait certainement pas pu faire la moitié de ses photos. A l'époque, la loi était plus ... laxiste. Mais j'ai moi aussi été très choquée d'apprendre ses déviants, mais encore plus d'apprendre qu'il était loin d'être le seul, et qu'il y avait aussi largement plus récent comme auteur limite
On est choquer par cela mais pas par les photographe super perverti et les film Porno a outrance par contre il y avait pas tout cela a l’époque , les magasin entrevus montré librement dans les tabac -cafe les calendrier clara morgane et les clips Pop américains en vogue qui eux font des photos de nus , d'accord c’était une enfant mais peut être l'aimait t-il sent aucune perversité il m'arrive de faire des petit bisous sur la bouche de ma petite sœur , cela fait de moi une pédophile, incestueuse ?
RépondreSupprimerDe toute manière on ne sera jamais les mœurs de cette époque sont trop bien caché devant l'image prudes que beaucoup de monde de donnaient
Alors oui, je suis choquée que les enfants puissent voir à tout instant Rihanna qui se tripote honteusement sur scène ou encore qu'on passe la danse vulgaire de Miley Cyrus aux infos, heure à laquelle bon nombre d'enfant ne sont pas encore couchés. On vit dans une époque où la perversion ne choque plus beaucoup et c'est bien dommage.
RépondreSupprimerLoin de moi l'idée d'entamer un tel débat, c'est choquant ici justement parce que c'était méconnu alors que - malheureusement - aujourd'hui ce dont tu as parlé est devenu la norme. Pour en revenir à Carroll, il a toujours affirmé qu'il n'avait aucune attirance sexuelle pour les petites filles qu'il avait simplement besoin de leur présence mais sait-on vraiment tout ce qui a pu se passer, c'est une autre histoire. De plus, ce n'est pas qu'il l'embrasse qui me choque mais plutôt qu'il ait eu pour passe temps de photographier des petites filles nues - ce qui me fait une fois de plus douter de ses affirmations quant à ses pensées non sexuelles.
Voilà, voilà
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